Pages versus pajes

mardi 30 mars 2010

Sot d'homme et go mort ?

"Elle m’aperçut comme j’étais à quelques pas d’elle et, ce qui ne me laissa plus douter que j’avais été victime d’une machination, au lieu de rester assise comme pour les autres invités, elle se leva, vint à moi. Une seconde après, je pus pousser le soupir de soulagement de la malade d’Huxley quand, ayant pris le parti de s’asseoir dans le fauteuil, elle le trouva libre et comprit que c’était le vieux monsieur qui était une hallucination. La princesse venait de me tendre la main en souriant. Elle resta quelques instants debout, avec le genre de grâce particulier à la stance de Malherbe qui finit ainsi:
Et pour leur faire honneur les Anges se lever.
Elle s’excusa de ce que la duchesse ne fût pas encore arrivée, comme si je devais m’ennuyer sans elle. Pour me dire ce bonjour, elle exécuta autour de moi, en me tenant la main, un tournoiement plein de grâce, dans le tourbillon duquel je me sentais emporté. Je m’attendais presque à ce qu’elle me remît alors, telle une conductrice de cotillon, une canne à bec d’ivoire, ou une montre-bracelet. Elle ne me donna à vrai dire rien de tout cela, et comme si au lieu de danser le boston elle avait plutôt écouté un sacro-saint quatuor de Beethoven dont elle eût craint de troubler les sublimes accents, elle arrêta là la conversation, ou plutôt ne la commença pas et, radieuse encore de m’avoir vu entrer, me fit part seulement de l’endroit où se trouvait le prince.
Je m’éloignai d’elle et n’osai plus m’en rapprocher, sentant qu’elle n’avait absolument rien à me dire et que, dans son immense bonne volonté, cette femme merveilleusement haute et belle, noble comme l’étaient tant de grandes dames qui montèrent si fièrement à l’échafaud, n’aurait pu, faute d’oser m’offrir de l’eau de mélisse, que me répéter ce qu’elle m’avait déjà dit deux fois: «Vous trouverez le prince dans le jardin.» Or, aller auprès du prince, c’était sentir renaître sous une autre forme mes doutes."
( merci à Marcel Proust , lien à coté de mes boules )

A la recherche du taon perdu !

                                    l'effet cactus !  
( même pas honte )

dimanche 28 mars 2010

Vie quotidienne d'un oponcivore

samedi 27 mars 2010

Pique assiettes

vendredi 26 mars 2010

le bateau livres

hoooooooooo mon bateau !
commencez par Vian d'ox ou pas  puis trois doigts de Queneau ( pas que nouille moi malgré la rumeur cactée ) puis cinq verres de Loti pour finir sur des heures de Proust !
pas cheap ni Dalle je viens vous lire des pages Proustées sur commande uniquement !
Sissi !


jeudi 25 mars 2010

Manque de pot ?

Et maintenant ?

Oui , et maintenant ?
aurait dit Madame De Maintenon , non ?


lundi 22 mars 2010

les icônes et les I-connes

et que dire des nonnes trop ho , alors ?
( sans parler de John )


dimanche 21 mars 2010

Le Cactus Francophone , un super site à dévouvrir pour son HS

On y apprend des tas de choses
sur l'avis et la vraie vie
le lien à coté de mes boules

allez-y de ma part 
sur le CF 
vous serez bien reçu
et ne serez pas déçu !

Sissi !

                                                    une fan du CF 

euphorbe ingens

jeudi 18 mars 2010

les abstentionnistes , un beau parti, non ?

Ils sont  Parti
ils sont tous là , maintenant !
ne leur reste qu'à se trouver un chef !!
s'ils allaient tous voter pour lui 
il serait élu au premier tour !
et si je me présentais en 2012 
à défaut d'attirer leur attention
me suffit d'attirer leur abstention !!
Sissi !!!!!!!!!!!

ma photo de future campagne ?

mercredi 17 mars 2010

Cactus coitus impromptus

et sans prompteur !
Le coke en stock !

mardi 16 mars 2010

Ferrat ferré

qu'ils  vivent heureux tous deux 
nos deux poètes
l'ananar et le coco !
Mais qui va nous secouer 
les noix maintenant ?


à l'eau d'une Claire , fontaine

m'en suis allé promener cet été

Instant magique !

Votez où vous voulez mais votez

Votez leur le QI 
si nécessaire
mais VOTEZ 
et pas qu'en touche louche !
le printemps arrive !!!!!!!!
je conte sur vous !!!!!!!!!!!!!!! 

lundi 15 mars 2010

Jus d'oponce !

dimanche 14 mars 2010

Euphorbe ingens jazzifiée

Archie Shepp avant un concert
photo du fiston






jeudi 11 mars 2010

Je reste spécialiste du triple sot , c'est certain !

et j'en suis fier !
@ le sot d'ho !
@  le sot du lit !!
mais en manque un ;
à vous de trouver !
en Egypte il y a longtemps
( j'avais alors 65 ans virtuels )

mardi 9 mars 2010

Proust et Maeva , Maeva et Proust

Proust et Maeva , Maeva et Proust
( lien à coté des boules ) 

MAEVA RINKEL, Albertine disparue, Marcel Proust (A la recherche du temps perdu)
MARCEL PROUST, A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU
VI - ALBERTINE DISPARUE (LA FUGITIVE)
CHAPITRE I - LE CHAGRIN ET L'OUBLI
(...)
Comme il y a une géométrie dans l’espace, il y a une psychologie dans le temps, où les calculs d’une psychologie plane ne seraient plus exacts parce qu’on n’y tiendrait pas compte du temps et d’une des formes qu’il revêt, l’oubli ; l’oubli dont je commençais à sentir la force et qui est un si puissant instrument d’adaptation à la réalité parce qu’il détruit peu à peu en nous le passé survivant qui est en constante contradiction avec elle. Et j’aurais vraiment bien pu deviner plus tôt qu’un jour je n’aimerais plus Albertine. Quand j’avais compris, par la différence qu’il y avait entre ce que l’importance de sa personne et de ses actions était pour moi et pour les autres, que mon amour était moins un amour pour elle qu’un amour en moi, j’aurais pu déduire diverses conséquences de ce caractère subjectif de mon amour, et, qu’étant un état mental, il pouvait notamment survivre assez longtemps à la personne, mais aussi que n’ayant avec cette personne aucun lien véritable, n’ayant aucun soutien en dehors de soi, il devrait, comme tout état mental, même les plus durables, se trouver un jour hors d’usage, être « remplacé », et que ce jour-là tout ce qui semblait m’attacher si doucement, indissolublement, au souvenir d’Albertine n’existerait plus pour moi. C’est le malheur des êtres de n’être pour nous que des planches de collections fort usables dans notre pensée. Justement à cause de cela on fonde sur eux des projets qui ont l’ardeur de la pensée ; mais la pensée se fatigue, le souvenir se détruit, le jour viendrait où je donnerais volontiers à la première venue la chambre d’Albertine, comme j’avais sans aucun chagrin donné à Albertine la bille d’agate ou d’autres présents de Gilberte.
Chapitre II
Mademoiselle de Forcheville
Ce n’était pas que je n’aimasse encore Albertine, mais déjà pas de la même façon que les derniers temps. Non, c’était à la façon des temps plus anciens où tout ce qui se rattachait à elle, lieux et gens, me faisait éprouver une curiosité où il y avait plus de charme que de souffrance. Et, en effet, je sentais bien maintenant qu’avant de l’oublier tout à fait, avant d’atteindre à l’indifférence initiale, il me faudrait, comme un voyageur qui revient par la même route au point d’où il est parti, traverser en sens inverse tous les sentiments par lesquels j’avais passé avant d’arriver à mon grand amour. Mais ces fragments, ces moments du passé ne sont pas immobiles, ils ont gardé la force terrible, l’ignorance heureuse de l’espérance qui s’élançait alors vers un temps devenu aujourd’hui le passé, mais qu’une hallucination nous fait un instant prendre rétrospectivement pour l’avenir. Je lisais une lettre d’Albertine où elle m’avait annoncé sa visite pour le soir et j’avais une seconde la joie de l’attente. Dans ces retours par la même ligne d’un pays où l’on ne retournera jamais, où l’on reconnaît le nom, l’aspect de toutes les stations par où on a déjà passé à l’aller, il arrive que, tandis qu’on est arrêté à l’une d’elles, en gare, on a un instant l’illusion qu’on repart, mais dans la direction du lieu d’où l’on vient, comme l’on avait fait la première fois. Tout de suite l’illusion cesse, mais une seconde on s’était senti de nouveau emporté: telle est la cruauté du souvenir.
Parfois la lecture d’un roman un peu triste me ramenait brusquement en arrière, car certains romans sont comme de grands deuils momentanés, abolissent l’habitude, nous remettent en contact avec la réalité de la vie, mais pour quelques heures seulement, comme un cauchemar, puisque les forces de l’habitude, l’oubli qu’elles produisent, la gaîté qu’elles ramènent par l’impuissance du cerveau à lutter contre elles et à recréer le vrai, l’emportent infiniment sur la suggestion presque hypnotique d’un beau livre qui, comme toutes les suggestions, a des effets très courts.
Et pourtant, s’il ne peut pas, avant de revenir à l’indifférence d’où on était parti, se dispenser de couvrir en sens inverse les distances qu’on avait franchies pour arriver à l’amour, le trajet, la ligne qu’on suit, ne sont pas forcément les mêmes. Ils ont de commun de ne pas être directs parce que l’oubli pas plus que l’amour ne progresse régulièrement. Mais ils n’empruntent pas forcément les mêmes voies. Et dans celle que je suivis au retour, il y eut, au milieu d’un voyage confus, trois arrêts, dont je me souviens à cause de la lumière qu’il y avait autour de moi alors que j’étais déjà bien près de l’arrivée, étapes que je me rappelle particulièrement, sans doute parce que j’y aperçus des choses qui ne faisaient pas partie de mon amour d’Albertine, ou du moins qui ne s’y rattachaient que dans la mesure où ce qui était déjà dans notre âme avant un grand amour s’associe à lui, soit en le nourrissant, soit en le combattant, soit en faisant avec lui, pour notre intelligence qui analyse, contraste et image.
* MARCEL PROUST - A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU
* ALBERTINE DISPARUE

dimanche 7 mars 2010

la France , notre pays de Bisounours , n'aura plus peur !

RG est mort !
et ne me dites pas " Tintin ! "


mardi 2 mars 2010

en supprimant la marée chaussée , c'était prévisible

en supprimant la marée chaussée , c'était prévisible
on a déchaussé la marée ;
ne nous reste que l'amarrée haute
et nous sommes désarmé(e)s bas
face aux armées de bah !
aux larmes citoyens !!
Sissi !

 
( cette fut photo publiée ici il y a peu  )

ad "denda "
 
Loti se ment-il lui aussi ?

Rien à voir mais
photo ancienne de JEA/JEA 
lors d'une rencontre hot dogs :

( à venir de l'homme ici
regardez bien sa veste 
" tenez-vous à carreaux ")

lundi 1 mars 2010

la Vendée , globe "challenge " !?

on habite un pays sous développé , vraiment ! 
............................disait déjà Molière époque où il plantait le Racine club de france  bien avant nos nuits télé à tchat !
avec un petit mamamouchi ( dans la colle ) qui s'élit coptère pour mieux se faire voir aux infos en train de "voir le drame " d'en haut avec insistance des caméras sur ses rictus attristés !
que de hoooooooooooo désapprobateurs , j'espère , en notre France de Bisounours !

à bientôt !
DORMEZ-BIEN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
le réveil sera Durr Durr disait Françoise , reine des boules liftées !  
 
 
plage Vendéenne bien avant cette tempête Shakespearienne !