Pages versus pajes

dimanche 1 novembre 2009

à tous les Morts !


14 commentaires:

  1. Danielle Messia, (27 octobre 1956 à Jaffa, Israël - 13 juin 1985), chanteuse française.

    Auteur-compositeur-interprète à la sensibilité exacerbée, elle a disparu à 29 ans des suites d'une leucémie. Elle marqua les années 1980 avec des chansons-témoin (Grand mère ghetto), des chansons prémonitoires (Le Paradis des musiciens), des tableaux intimes (De la main gauche)… Ce parcours d'étoile filante a été accompagné par Eddy Schaaf, musicien qu'on a entendu aux côtés de Allain Leprest, Jacques Yvart. Danielle Messia avait commencé la chanson au sein du groupe folk "Grattons-Labeur" au cours de la deuxième moitié des années 1970 (trois 33 tours de 1977 à 1979).

    Danielle Messia est enterrée dans le cimetière Père Lachaise, Paris.

    C’est à Jaffa en Israël, le 27 octobre 1956 que naît Danielle Mashiah qui deviendra Danielle Massia, auteur-compositeur-interprète à la sensibilité à fleur de peau. En 1958, ses parents s’installent en France dans la région parisienne. Danielle est élevée avec sa sœur Cécile. Son père quitte le foyer en 1960, divorce et part vivre aux États-Unis.

    Au début des années 1970, elle fait partie d’un groupe folk « Les Grattons Laveurs ». Ils tournent dans l’Orléanais. Danielle suit en même temps des cours d’histoire à la faculté d’Orléans. Le groupe sort un disque en 1970, « Le Bal des sorciers » diffusé sous le label de Môrice Bénin, « ABA ».Danielle est choriste sur certaines des chansons de Môrice Bénin et aussi sur l’album de Gaston Couté de Gérard Pierron. Mais, la jeune femme veut voler de ses propres ailes, quitte le groupe et part sur les routes avec sa guitare et beaucoup d’espoirs.

    Elle traverse ainsi, l’Autriche, la Roumanie. Elle chante dans les rues de Venise et de Vérone. De retour en France, en 1978, elle participe au festival de Castagnède. Elle est de retour à Paris en fin 78, elle habite rue de Paradis dans une petite chambre de bonne. Elle chante dans la rue, dans le métro, dans les maisons de jeunes et de la culture. Mais, son ambition la pousse à franchir la porte des cabarets, mais partout, c’est non. Mais, fin 78 elle sera engagée à l’Ecume pour les fêtes de fin d’année. Elle fait une rencontre déterminante, celle de Eddy Schaff, par l’intermédiaire de Gérard Pierron. Eddy lui fait travailler sa voix en vue d’un enregistrement.

    Elle affirmera plus tard « Il m’a appris à chanter, m’a véritablement mis le pied à l’étrier, il m’a donné confiance ». Jean Lavigne lui fait enregistrer son premier disque tiré à mille exemplaires. Elle tente alors un coup de poker : elle invite deux cents personnalités du show biz, seuls viennent deux journalistes, Jacques Vassal et Maurice Marouani qui la signale à la maison de disques Barclay. Mais son premier disque « Il fait soleil » ne sort qu’en 1981. Son deuxième album « De la main gauche » sort l’année suivante. La même année, elle rejoint sa sœur Cécile qui vit en Californie. En octobre 82, elle se produit à l’Olympia dans le cadre des « Olympiades de la chanson ».

    En 84, elle quitte Barclay et signe chez Wea son troisième album « Carnaval » » daté de 1985. Elle participe au Printemps de Bourges et au festival Equinoxe en Bretagne. En 1985, elle tombe malade, un cancer qu’elle soigne depuis 1983 s’aggrave. Elle est invitée à l’émission « Champs Elysées » de Michel Drucker le 22 juin. Elle prépare l’émission depuis sa chambre d’hôpital, voulant tenir ses engagements à tout prix. Mais, le 13 juin, Danielle est vaincue par la maladie et décède. Un an plus tard, des amis de Danielle, Gérard Classe et Georges Narwrock décident de sortir un album souvenir « Les mots » avec des chansons tirées de l’album de 79 jamais diffusé et de maquettes de studio. Cet album a reçu le Grand prix de l’Académie Charles Cros « in Memoriam ».( Wikipédia )

    RépondreSupprimer
  2. Les cars à vannes aussi, amen. Dur, dur, tous ces seins aujourd'hui.

    RépondreSupprimer
  3. je l'ai découverte en regardant le reportage sur le Père Lachaise sur ARTE en notre télé irréalité il y a peu !
    ( on y redécouvrait aussi que PROUST était publié en BD etc etc )

    RépondreSupprimer
  4. J'ai oublié les "s" à dur, oups...

    RépondreSupprimer
  5. http://www.page2007.com/news/proust/proust-en-bd-stephane-heuet

    RépondreSupprimer
  6. OUI OUI.......CW ! ( faut que je publie ici bientôt votre CW au fait :-)

    RépondreSupprimer
  7. Aïe, j'ai pas mes papiers à jour...

    RépondreSupprimer
  8. Je serai pas enjôlée, ouf !

    RépondreSupprimer
  9. Je découvre Cactus, juste pour apprendre qu'elle est morte.Etoile plus que filante pour moi

    RépondreSupprimer
  10. A tous les morts qui furent des pions sur l'échiquier de leur histoire ?

    RépondreSupprimer
  11. Les souvenirs flirtent sur les tombes qui ne sont pas cata ... :o)
    Je suis allée au Père Lachaise ... Je m'y suis attardée , elle est née la même année que moi et moi je suis là encore et en corps ... ;o)
    Douce fin de journée ...

    RépondreSupprimer
  12. Cactus, j' dois avouer que remuer sans cesse la cendre des morts est une chose qui m'intéresse pas beaucoup... D'une certaine façon, c'est le culte de l'Inanimé, et j' suis pour la vie et le mouvement.
    En revanche, il est bon de rappeler les principes qui évitent aux vivants de se transformer en bouts de chandelles.

    RépondreSupprimer
  13. @ je vous salue MARIE !
    @JEA/JEA , je mords un peu encore !
    @My Dog , qui ve nous la tenir , notre chandelle , bien plus tard quand sous terre ?
    Dogs only know ?
    je vous bise toutes et tous !
    @Zoë , et moi je vous redécouvre !

    RépondreSupprimer

Ainsi vous voici cactussés